Anne Delamarre est photographe. Elle s’est autorisée à l’être quand elle a appris à se connaître, à s’écouter, à voir ce qui lui faisait du bien. Au fil de ses déambulations, à la Grande-Motte, elle s’éprend de toute la beauté qui l’entoure et fige dans le moment présent ces moments de grâce. Son médium de prédilection; la photographie lui permet d’explorer au fil du temps sa créativité. Elle qui se définit comme une âme créative. Entretien avec une amoureuse du beau.

Peux-tu évoquer tes études et ton parcours professionnel ?
Anne : J’ai fait une école de commerce à Montpellier, puis j’ai travaillé dans l’industrie textile dans le Var et les bouches du Rhône (Marseille) à divers postes (assistante chef de produit, pôle web, pôle image, agent d’usine, logistique, chargée de projet, …)J’aimais beaucoup être en contact avec le produit physique, pouvoir toucher la matière, le mettre en valeur, étudier les différentes évolutions de tendance, faire des corrélations entre la mode et le design, l’architecture et l’art… Puis je me suis rendue compte que mon caractère indépendant était assez difficile à manager, Au bord du burn-out, j’ai alors décidé de changer de vie, et de trouver un rythme qui me convenait d’avantage. Depuis toujours je savais que je voulais être mon propre patron, et créer quelque chose de mes mains. C’est à ce moment là que j’ai adopté ma chienne Lou, et en passant mes journées dehors avec elle, j’avais aussi envie d’un métier qui me permette de travailler principalement dehors à la lumière du jour. Ce petit break m’a permis de me rendre compte que je ne voulais plus être enfermée dans un bureau, et encore moins évoluer à la lumière des néons.

Comment est né ton désir de devenir photographe ?
Anne : J’avais pas mal d’amis dans le milieu de l’image, et aidée et soutenue par eux, je me suis donc formée à la photographie, et j’ai lancé mon autoentreprise en 2018, en tant que photographe. Cela résonnait pas mal en moi, car mon grand père (que je n’ai jamais connu) était photographe, et depuis toute petite j’étais passionnée par ses images de mode. La vision,, le sens des couleurs, des formes, de l’esthétique, la sensibilité à la lumière, la facilité à composer une image, tout était bien là depuis toujours.

Est ce que l’art occupait une place importante dans ta famille ?
Anne : C’est avec mes grands parents que j’ai développé ma curiosité pour l’art en général. Ma grand mère peignait, et composait des bouquets et de jolies tables; mon grand père (d’adoption) aimait le travail du bois, et m’emmenait chiner chez des antiquaires.

Si tu devais définir La Grande Motte en quelques lignes. Comme si tu décrivais une personne ou que tu racontais une petite histoire que dirais tu ?
Anne : Je vis à La Grande Motte depuis maintenant presque 5 ans, et c’est une ville que j’aime de plus en plus. Pour moi, c’est une ville incomprise, qui a beaucoup souffert (et encore aujourd’hui) d’une image très bétonnée. Alors que c’est une ville jardin, où les espacent vert recouvrent près de 70% de la ville, pour en faire la ville la plus verte d’Europe !C’est une ville construite dans les années 70, à l’architecture avant-gardiste qui sait se réinventer à chaque génération. Elle est pour moi source d’inspiration, il n’y a qu’à lever les yeux pour être subjugué par les formes et les jeux de lumières. Il y règne une douceur de vivre presque insulaire.

Si tu devais définir La Grande Motte en quelques lignes. Comme si tu décrivais une personne ou que tu racontais une petite histoire que dirais tu ?
Anne : Je vis à La Grande Motte depuis maintenant presque 5 ans, et c’est une ville que j’aime de plus en plus.Pour moi c’est une ville incomprise, qui a beaucoup souffert (et encore aujourd’hui) d’une image très bétonnée. Alors que c’est une ville jardin, où les espacent vert recouvrent près de 70% de la ville, pour en faire la ville la plus verte d’Europe!C’est une ville construite dans les années 70, à l’architecture avant-gardiste qui sait se réinventer à chaque génération.Elle est pour moi source d’inspiration, il n’y a qu’à lever les yeux pour être subjugué par les formes et les jeux de lumières. Il y règne une douceur de vivre presque insulaire.

C’est une ville construite dans les années 70, à l’architecture avant-gardiste qui sait se réinventer à chaque génération.

Tes endroits préférés à La Grande Motte ?
Anne : J’aime me perdre dans le quartier des villas, pour étudier l’architecture des maisons, j’aime aller boire un bon café chez Alma Coffee, j’aime me promener au bois du Boucanet pour apercevoir les flamants roses et les chevaux camarguais en liberté. J’aime flâner en vélo du levant au couchant, et lever les yeux vers les bâtiments, pour essayer de trouver des formes cachées de bikinis, de lunettes de soleil, de mouettes, etc J’aime les couchers de soleil sur le port, les vide-greniers du Ponant, les balades les pieds dans l’eau le long des plages du Couchant, la grande roue au point zéro, l’Hôtel Saint-Clair et son patio, les brunchs du Marin Sol.

Si tu peux aussi me parler de toi, de ce que tu aimes, de ton amour pour ton travail, de tes projets et rêves…
Anne : Ce que j’aime dans mon travail c’est de pouvoir figer l’instant présent. J’aime aussi le fait qu’il me permette de découvrir des lieux d’une beauté incroyable. J’aime être entourée par de belles choses, enfin c’est assez difficile à expliquer, mais être entourée de choses esthétiques me rend heureuse. Cela n’est pas forcement des pièces de designers ou de lieux luxueux. J’aime évoluer dans des paysages sauvages baignés d’une belle lumière du soir, j’aime les couleurs bien accordées d’un bouquet de fleurs, j’aime regarder les défilés de mode où les formes des vêtements permettent de propulser une simple robe en sculpture vivante. J’aime l’art moderne, mais aussi visiter de vieilles Abbayes et châteaux. En fait, ce que j’aime le plus, ce sont les détails. Ces petits détails qui font toute l’originalité. Et c’est cela aussi que j’aime photographier. Rentrer un peu dans le produit, pour trouver son originalité. J’aimerai sillonner les routes pour découvrir d’avantage de lieux, et vivre d’avantages d’expériences.
