Cette semaine,nouvelle invitée de ma rubrique Girls Girls Girls , dédiée aux femmes méditerranéennes dont j’aime l’énergie, l’univers et le goût ; Julia Couraudon. Elle est franco-allemande et a grandi à l’étranger. Installée depuis l’été dernier à Marseille, elle travaille pour l’agence Malia spécialisée dans la stratégie de communication digitale. Julie est également passionnée de photographie. Entretien ensoleillé.

Bonjour Julia, peux-tu évoquer tes études et ton parcours professionnel ?
Julia : J’ai grandi avec cette idée, peut-être inconsciente, qu’il valait mieux garder les portes ouvertes lorsqu’il s’agissait de choisir ses études. C’est sans doute ce qui m’a poussée vers une école de commerce : une formation assez générale qui me laissait la liberté d’explorer plusieurs horizons avant de choisir le mien. Avec le recul, je ne conseillerais pas forcément cette voie à ceux qui savent déjà ce qui les passionne. Si j’avais écouté cette petite voix en moi et si j’avais su faire taire mes peurs, j’aurais suivi un chemin plus direct, sans détour, et opté pour une école de design graphique.Mais le fil de mon parcours m’a toujours ramenée vers ce qui m’anime : la créativité. Très vite, j’ai compris que mes stages seraient l’occasion d’explorer ce monde, de m’en approcher à ma manière. C’est ainsi que je me suis tournée vers la communication et le marketing, des domaines où j’ai pu exprimer ma sensibilité et mon goût pour les belles choses.Puis, au moment de chercher mon stage de fin d’études, je suis tombée sur une story de Margaux de Fouchier, une créatrice de contenus aux multiples casquettes, qui cherchait une stagiaire. L’évidence a opéré dès nos premiers échanges, et cette rencontre est devenue bien plus qu’une expérience temporaire. Trois ans et demi plus tard, nous avançons toujours ensemble. J’ai eu la chance de l’aider dans le lancement de son agence, Malia, spécialisée dans la stratégie de communication et la direction de création. Nous accompagnons les marques dans leur stratégie digitale, nous les aidons à façonner leur image, nous les guidons pour trouver les bons mots.

Comment est né ton désir de travailler dans la communication ?
Julie : C’était le terrain de jeu idéal pour exprimer ma créativité. C’est un domaine où l’on jongle avec les idées, où chaque projet est une nouvelle histoire à imaginer, une esthétique à façonner. Il me permet de toucher un peu à tout : réfléchir à des concepts, jouer avec les images, explorer le graphisme, capturer des instants à travers la photo… tout en conservant une dimension stratégique.

Est ce que l’art et la culture occupait une place importante dans ta famille ?
Julia : Oui, l’art et la culture ont toujours occupé une place importante dans ma famille, portés par la passion débordante de ma mère. Enfants, alors que nous vivions en Russie, elle nous entraînait, mon frère, ma sœur et moi, d’un univers à l’autre : ballet, opéra, théâtre… Nous étions sûrement trop jeunes pour mesurer la richesse de ces instants, mais avec le recul, je suis convaincue que ces expériences ont semé quelques graines en nous.

Marseille, c’est un joyeux chaos, une poésie désordonnée, c’est tout ce que j’aime !

Qu’est ce que Marseille a de différent ? Les rencontres, la lumière, la vibe ..?
Julia : Sa lumière incroyable ! Mais je dirais que ce qui fait vraiment l’âme de cette ville, ce sont les gens. Ici, on se parle sans se connaître, les rencontres sont spontanées, et les frontières sociales semblent s’effacer plus facilement qu’ailleurs.


J’ai eu un véritable coup de cœur pour la ville : son énergie vibrante, sa lumière, sa proximité avec la nature…


Tes endroits préférés à Marseille ?
Julia : J’aime Marseille dans son entièreté, chaque quartier a son charme, son âme, son histoire. Mais s’il y a un moment où je prends toujours conscience de la chance que j’ai d’y vivre, c’est lorsque je longe la Corniche à vélo. C’est à chaque fois si magique, on ne s’en lasse pas.


Si tu peux aussi me parler de toi, de ce que tu aimes, de ton amour pour ton travail, de tes projets et rêves…
Julia : Je suis franco-allemande et j’ai grandi à l’étranger, entre Moscou, Pékin et Berlin. Arrivée en France pour mes études, à Lille plus précisément, j’ai saisi chaque opportunité—stages, échanges universitaires—pour repartir loin, à l’étranger : Dakar, Hong Kong, Mumbai… Je suis certaine que c’est à travers tous ces voyages que j’ai développé un véritable amour pour la photographie.Après quatre années à Paris, j’ai décidé de poser mes valises à Marseille en août dernier—oui, je suis encore toute nouvelle ici ! J’avais besoin de renouveau, de sortir de ma zone de confort, de faire de nouvelles rencontres, et surtout je rêvais depuis toujours d’habiter au bord de la mer, au soleil.Aujourd’hui, je continue à travailler pour l’agence Malia, où j’accompagne les marques dans le développement de leur image et de leur présence digitale. J’ai la chance d’apprécier profondément ce que je fais. Nous souhaitons continuer à développer l’agence, en explorant de nouveaux projets qui nous animent. Sur un plan plus personnel, je ressens également le besoin de faire évoluer ma passion pour la photographie et de trouver des opportunités pour mettre ma créativité au service de projets engagés qui me tiennent à cœur – il faut absolument que je me renseigne sur les associations à Marseille où je pourrais m’investir bénévolement.

