Delphine Desneiges est journaliste, elle vit à Toulon avec son amoureux et ses enfants. Elle est l’une des toutes premières à avoir ouvert son Blog en 2005. Elle aime sans cesse se renouveler et explorer de nouvelles facettes de son métier comme le conseil en stratégie digitale et la création d’événements sur mesure. Sa fraicheur et son dynamisme font du bien. Si vous visitez son IG vous verrez qu’elle sourit sur toutes les photos. Elle vous embarque avec elle dans son quotidien avec humour et sincérité. Sans chichi. Et dans ces métiers d’influence c’est assez rare pour être souligné ! Elle est ma nouvelle invitée de ma rubrique Girls Girls Girls.
Je veux bien que tu me dises ce qui fait de toi une fille du sud
Delphine : Depuis toujours, je me sens à ma place sous le souffle chaud du vent, bercée par le chant des cigales et le ressac des vagues. Bon évidemment, cette image d’Épinal vaut surtout l’été !
Peux-tu me parler de tes études et de ton parcours professionnel ?
Delphine : J’ai d’abord étudié à l’ISIT (Institut de management et de communication interculturels) pour devenir traductrice. Mauvaise pioche, pas le niveau, j’ai bifurqué vers la communication et le journalisme via le CELSA et Sciences Po Paris. J’ai mis une bonne année et demie à trouver un “vrai” job : j’ai été rédactrice en chef du site de Cosmopolitan de 2007 à 2014. En parallèle, j’avais créé un blog en 2005 après avoir exercé ma plume quelques mois sur Paris Etudiant, et j’ai décidé de me lancer exclusivement sur le blog et les activités connexes (conseil en stratégie digitale, piges en freelance…) en 2014.
Mon attachement à Toulon est d’ordre amoureux : je suis avec un Toulonnais depuis 25 ans. Depuis tout ce temps. Je l’ai vue changer, se transformer même par endroits.
C’est une ville qui gagne à être connue : telle que je la perçois et que je la vois évoluer, elle me fait l’effet d’une belle inconnue. Toulon se mérite, sa première lecture peut décontenancer, preuve, s’il en fallait, que la première impression n’est pas toujours la bonne ! Difficile pourtant de rester insensible à la mer qui lèche ses pieds, à la lumière qui inonde ses rues toute l’année, aux ruelles typiquement provençales de certains quartiers et à la nature qui la borde.
Qu’est ce que Toulon a de différent ? Les rencontres, la lumière, la vibe .. ?
Delphine : C’est une ville excitante car il reste quelques pages à écrire ! C’est rare et précieux, donc. J’aime aussi la lumière de la ville.. ça m’avait frappé en particulier en revenant d’un déplacement à Paris l’année dernière : malgré l’hiver, malgré le gris, la luminosité n’avait rien à voir. C’est un vrai cadeau.
Qu’est ce que tu aimes dans ton métier ?
Delphine : La richesse et la diversité des missions : aucune journée ne se ressemble !Créer des contenus, apprendre à valoriser un point de vue, à défendre une idée, à la porter et la valoriser. Prendre la parole sur des sujets forts (l’environnement, la PMA…) Continuer à faire évoluer mes prises de paroles et les porter sur différents supports (photo, textes, vidéos, graphisme, sur IG, TikTok, le blog, le podcast !) Fédérer une communauté avec laquelle échanger, évoluer, nouer des relations certes virtuelles mais souvent très fortes. Faire des rencontres extraordinaires, que ce soit avec des personnes qui me suivent et des personnalités fortes connues ou moins connues. Avoir accès à des lieux magiques. Par exemple, j’ai eu la chance de participer à une récolte de camélia pour Chanel dans ses champs situés à Pégomas, dans les Alpes Maritimes, j’ai pu interviewer des personnalités comme Zazie, Christophe Willem, Ben Harper…,
Ce que j’aime moins, c’est l’incertitude des revenus : j’ai une visibilité à 3 mois max, il faut pouvoir composer avec ça. J’aime moins les dérives de l’influence qui, si elle commence enfin à être encadrée, met tout le monde dans le même sac peu reluisant. J’aime moins aussi l’évolution de ce secteur où beaucoup de marques finissent par confondre influence et achat d’espace publicitaire. Le fameux algorithme d’IG qui fait sa loi ! Et le fait de traîner comme une casserole cette image de dinde décérébrée qui gagne des millions en parlant chiffons (même si depuis bientôt 20 ans… J’assume totalement !)
Si tu peux aussi me parler un peu de toi, de ce que tu aimes, de ton travail et de tes projets et rêves…
Delphine : Je suis une éternelle optimiste même si c’est plus difficile certains jours ! J’espère m’épanouir à Toulon, j’arrive de mieux en mieux à accepter cette double vie entre Toulon et Paris où je suis encore au moins deux fois par mois. J’aime cette idée de profiter des deux mondes, même si ça implique un peu de logistique ! J’aime profondément mon métier, et j’espère pouvoir l’exercer encore longtemps… même si rien n’est moins sûr…!